Ciels
Au départ de mon exposition “Ciels” à la galerie Sit Down, à Paris en 2013, il y a ce que j’ai peint dans l’avion. Petites huiles 19x24 cm décrivant ce que j’ai vu par le hublot. A terre, à l’atelier, le format s’étire sur des toiles dix à vingt fois plus grandes que les cartons peints dans l’avion.
“Le ciel ! Regarde la lumière !”
Cette phrase est un leitmotiv dans ma famille. Ma fille s’en souvient comme le refrain de son enfance. Quant à moi, ma mère aussi me la serinait, l’ayant elle-même entendue, petite, de son père peintre. Lui - mon grand père Anthime Mazeran - peignait souvent les ciels, à l’eau, rapide et généreuse. De mon côté, je n’ai jamais regardé le ciel autant que depuis que je peins en plein air.
Skies
My 2013 show “Ciels” (skies) in Paris grew out of views I painted in plane, looking out the porthole. Back on the ground in my studio, the subject gains gravity as it stretches onto a canvas ten to twenty times the size of what I sketched in flight.
“Look at the sky, the light!”
Those words run like a leitmotiv in my family. My daughter says she was raised hearing that sentence. I’m echoing the words of my mother, who heard them from her father, Anthime Mazeran, a painter. He’d leave his bords de Seine house at dawn and return with a satchel jammed with the morning’s watercolors - often images of the billowing Ile de France cloudscapes - as well as croissants for his grandchildren.